Compte-rendu élaboré avec les enfants lors de la séance de langage d’évocation
Ce matin, lundi 23 septembre, nous avons été à Orthez pour découvrir le jardin « plaisir » de Charly Marilleau.
Il est situé à côté du gave de Pau et de la voie ferrée. C’est le dernier jardin au bout d’un long chemin sur lequel nous avons marché en regardant les petites cabanes en bois des jardiniers au milieu des jardins des familles.
Charly nous a accueillis en nous disant que l’endroit où se trouve le jardin s’appelait autrefois « Plaisance » et que ce printemps le gave est monté jusqu’à 1,50 m du jardin.
Il a aussi expliqué que le plaisir pour lui d’avoir un jardin c’est d’offrir des fruits, des légumes, un bouquet de fleurs, des roses et des capucines.
C’est encore de regarder, d’écouter les bruits : les trains, les camions, les corbeaux et tous les oiseaux.
Mais jardiner pour le plaisir, c’est aussi du travail, on prend de la peine et il faut de la patience et de l’observation. On enlève l’herbe, on travaille la terre, on utilise des pelles, des râteaux, des bêches, des plantoirs, des sécateurs.
A l’entrée du jardin, il a planté un pommier sur lequel est accroché un chat avec des billes en guise d’yeux. Il sert à effrayer les oiseaux.
Nous nous sommes posé la question de savoir ce qu’est un jardin. En résumant les réponses et en observant autour de nous, il semble qu’un jardin soit un espace agréable planté d’arbres, de fleurs, de légumes et de fruits
Tous en parcourant le jardin, nous avons vu des fruits, les framboises, les fraises, les mûres, des figues et des pommes. Il y avait aussi des légumes qui parfois peuvent être aussi des fruits comme les haricots verts, les courgettes, les aubergines, les citrouilles ou les potimarrons. Plus loin nous avons reconnu les betteraves rouges, les poireaux. Il y avait encore des rangées de salades et de choux et des pieds d’artichauts.
En descendant vers le gave, nous avons fait silence pour ne pas effrayer une petite cane qui a coutume de monter dans le jardin, qui est en train de s’apprivoiser et que Charly nourrit. Mais
Nous lui avons tout de même fait peur et elle a disparu.
Nous sommes arrivés dans un joli endroit abrité, ombragé, organisé comme un salon de verdure où nous nous sommes assis sur des bancs et des chaises en pierre. C’est là que Charly reçoit ses amis, c’est là aussi qu’il écoute et qu’il observe les oiseaux sur le gave, les cormorans qui se nourrissent de poissons, les mouettes. Des ragondins visitent aussi le jardin et dévorent les légumes.
Charly avait préparé un panier plein de légumes cueillis dans son jardin et il nous a fait deviner le nom de chaque légume. Nous les avons tous reconnus. Il y avait un poivron, une tomate, un piment poivron, un piment, une courgette, une aubergine, un concombre, un poireau, une betterave rouge. Il y avait encore des haricots verts et un gros haricot magique qui est rouge foncé. Quand on le cuit l’eau devient bleue et ensuite le haricot devient vert pour le manger. Il pousse sur une grande plante qui monte vers le ciel comme dans « Jacques et le haricot magique ».
Nous avons senti des brins de céleri et de menthe. Charly nous a offert des graines de roses trémières et de capucines. Il a averti que les roses trémières ne fleuriront que dans deux ans et qu’il ne faudra pas se décourager la première année car elles ne fleuriront pas.
Nous avons ensuite dégusté les framboises et les figues de son jardin, il y avait même quelques fraises.
Nous avons parlé de l’arrosage des plantes. Charly arrose avec l’eau de pluie qu’il recueille avec un tuyau qui descend du toit de sa cabane dans une baignoire. Il se sert alors de l’arrosoir. Mais il monte aussi l’eau du gave avec un petit moteur.
Après un crochet par le haricot magique, nous sommes passés près du bassin où certains ont vu une grenouille et des poissons. Tout près Charly était fier de nous montrer un fruit des pays chauds que personne ne connaissait et que l’on peut nommer soit christophine, soit chaillotte ou encore chouchoute. Près de la cabane, il y a un actInidia qui produit des kiwis..
Avant de partir nous sommes allés dans le jardin voisin et nous sommes arrêtés sous un magnifique chêne, très vieux, à trois troncs. A côté il y avait un albizia.
Mais nous avions oublié l’ami du jardinier : le ver de terre. Charly a été chercher une poignée de son compost dans laquelle nous avons observé de nombreux vers de terre qui transforment les restes de végétaux en terreau. Ce sont eux qui font le travail.
En passant sous le figuier, Charly a secoué le tronc afin de nous régaler des dernières figues bien mûres et sucrées.
Près du figuier, il y a son jardin suspendu. C’est un bac à sa hauteur qui lui permet de jardiner sans se baisser. Il nous a dit que les personnes âgées dans les maisons de retraite jardinaient de cette façon.
Il était temps de prendre le chemin de retour toujours sous un magnifique soleil. Nous avons remercié Charly pour ce beau moment de plaisir et de passion qu’il nous a fait partager.
La classe maternelle de Sallespisse.
Bravo a tous les enfants de la classe de maternelle pour les magnifiques dessins qui illustrent bien la découverte de la journée, merci pour le récit sur cette belle rencontre avec le jardinier, j’ai passé un bon moment a la lecture de l’article. Bonne fin de semaine et bonnes vacances à tous.
Karine Hanon
Merci Karine.